ATELIER DE FORMATION SUR LA POLITIQUE DU GENRE ET LA PREVENTION DU HARCELEMENT SEXUEL ET DES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE.
En date du 20 décembre 2018, dans les enceintes de Best Outlook Hotel de Bujumbura s’est tenu un atelier de formation sur la politique du genre et la prévention du harcèlement sexuel et des violences basées sur le genre (VBG). Cet atelier qui a ressemblé plusieurs cadres de la Direction Générale de la Fonction Publique qui venaient de bénéficier d’une formation de deux jours en matière de Gestion des Ressources Humaines (GRH) et les chargés des Ressources Humaines des différents Ministères a été financé entièrement par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le cadre de la mise en œuvre effective des actions du Programme National de Réforme de l’Administration Publique (PNRA).
Dans les discours de circonstances, tous les orateurs du jour en l’occurrence Madame AMINATA Ba (point focal genre au PNUD), Monsieur Saandi ASSOUMANI (Conseiller Technique Principal du Projet-PNRA), et Madame Marie Rosette NIZIGIYIMANA (Secrétaire Permanente du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi et Directrice Nationale du Projet-PNRA) ont salué la tenue de cet atelier sur la politique du genre et la prévention du harcèlement sexuel et des VBG.
Madame AMINATA Ba du PNUD a fait savoir que cet atelier constitue un moment important pour la sensibilisation des chargés des Ressources Humaines et autres cadres des Ministères sur le harcèlement sexuel et les VGB car ils constituent des réalités qui s’observent dans le monde actuel. Cette sensibilisation permettra aussi de lutter contre ces mauvaises pratiques. Elle a enfin réitéré l’engagement du PNUD à accompagner le Gouvernement du Burundi dans les bonnes initiatives visant l’intégration du genre et la prévention du harcèlement sexuel et des VBG.
Quant à Monsieur Saandi ASSOUMANI, Conseiller Technique Principal du Projet-PNRA, il est revenu sur les avancées déjà orchestrées en rapport avec l’intégration du genre dans l’administration publique dans le cadre du Projet-PNRA. Il a fait savoir qu’une action en rapport avec l’intégration du genre a été ajouté parmi les 35 actions du PNRA, qu’une étude sur l’état des lieux de la disparité entre hommes et femmes dans l’administration publique burundaise est disponible, et que la révision en cours du cadre Institutionnel, légal et réglementaire de l’administration publique burundaise va intégrer cette dimension genre, etc. Il a félicité le Ministère en charge de la Fonction Publique pour toutes ces avancées et a accepté de plaider auprès de la Direction du PNUD pour continuer à appuyer les bonnes initiatives visant l’intégration du genre dans l’administration publique Burundaise.
Dans son discours officiel d’ouverture de l’atelier au nom du Ministre en charge de la Fonction Publique dignement empêché, Madame Marie Rosette NIZIGIYIMANA a de prime abord vivement remercié le PNUD pour ces incessants et inlassables appuis tant techniques que financiers depuis l’élaboration du PNRA en 2012 jusqu’à nos jours. Elle a fait savoir qu’un guide d’intégration du genre a été élaboré en 2012 et fait partie intégrante du PNRA, preuve que le Gouvernement du Burundi est déjà engagé dans la promotion du genre dans l’administration publique Burundaise. Il a ensuite remercié tous les participants qui ont pris part à cet atelier et leur a demandé de faire sien la politique d’intégration du genre dans leurs secteurs respectifs. Elle a demandé aux participants de faire une restitution à leurs collègues sur les techniques et les notions nouvelles apprises pendant les deux ateliers (atelier de formation des cadres de la Direction Générale de la Fonction Publique en matière de GRH et, le présent atelier en rapport avec le Genre).
L’atelier a été un grand moment pour les participants pour échanger dans les travaux en groupe, après avoir assimilés les notions sur le harcèlement sexuel et les VBG. Les recommandations et propositions émises pour promouvoir les femmes dans les postes de Direction de l’administration publique burundaise se recoupent à celles qui ont été mises en exergue dans l’étude sur les disparités entre les hommes et les femmes dans l’administration publique burundaise.